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Le nez est admiré pour son panorama, pour les falaises culminant à 128 mètres (parmi les plus hautes d'Europe), les grottes et la faune qu'on y trouve en arpentant le chemin des douaniers
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On peut également visiter trois grottes (la grotte du Lion, la grotte de la Petite église et la grotte de la Grande église) qui selon la légende permettraient d'accéder au village et à l'église, et auraient servi de caches aux contrebandiers
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Cherbourg, place forte depuis l'époque romaine, fut l'une des forteresses les plus solides de la guerre de cent ans; Mais la cité ne dispose jusqu'au XVIIIe siècle que d'un port d'échouage, aux faibles activités commerciales et sans aménagement militaire.
Le projet d'aménager la côte cherbourgeoise pour permettre aux navires de passage de se mettre à l'abri des attaques et des tempêtes apparaît au XVIIe siècle sous la plume de Vauban qui propose de quadrupler la taille de la ville et de créer une rade artificielle. Abandonné, le projet est à nouveau envisagé par Louis XV jusqu'à la descente anglaise de 1758 qui ravage le port de commerce à peine achevé.À l'abri des attaques anglaises, le port devient en 1803 un port d'attache de corsaires.
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Place forte stratégique depuis plusieurs siècles, Cherbourg dispose d'un château depuis le Xe siècle qui protège le Cotentin du large. Au XVIIe siècle, Vauban lance une fortification de la ville, avant que celles-ci ne soient finalement rasées peu de temps après sur ordre de Louvois. Imaginé depuis longtemps, le projet d'un port militaire est lancé par Louis XVI. En 1692, plusieurs navires de la flotte de l'Amiral de Tourville sont détruits, dont Le Triomphant à l'entrée du port, L'Admirable sur les Mielles, et le Soleil Royal, vaisseau amiral, sur la pointe du Hommet, mettant en lumière le manque de défense de la ville.
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En 1802, Bonaparte ordonne de reprendre les travaux de la digue, selon la méthode de La Bretonnière, en aménageant la partie centrale pour recevoir des canons. Par le décret du 25 germinal an XI (1803), il charge l'ingénieur Cachin du creusement de l'avant-port militaire qu'il qualifiera de Lac de Moeris (inauguré le 27 août 1813 en présence de l'impératrice Marie-Louise), et décide de la construction du nouvel Arsenal. Le Premier consul veut faire de Cherbourg un des ports militaires principaux, visant l'invasion du Royaume-uni. En 1803, Cherbourg est à l'abri des attaques anglaises et devient un port d'attache de corsaires.
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Les travaux de la digue centrale, interrompus à nouveau entre 1813 et 1832, ne sont terminés que sous Napoléon III, en 1853, tandis que les digues de l'Ouest et de l'Est sont achevées en 1895. Les bassins Charles X (commencé en 1814 — 290 x220 x18 mètres) et Napoléon III (commencé en 1836 — 420 x 200 x 18 mètres) du port militaire sont respectivement inaugurés le 25 août 1829 en présence du Dauphin, et le 7 août 1858 par le couple impérial. Les travaux de la digue sont conclus par la Troisième République, avec l'adjonction des digues de l'Est (1890-1894) et de l'Ouest (1889-1896), et la construction de la Petite rade (digue du Hommet, 1899-1914, et digue des Flamands, 1921-1922). Charles Maurice Cabart Danneville fait percer la digue Est du port de Cherbourg, la digue Collignon, pour que les pêcheurs puissent se mettre rapidement à l'abri de la rade, en cas de gros temps. La passe est devenue plus tard la passe Cabart-Danneville. Les digues de Cherbourg qui constituent depuis la plus grande rade artificielle du monde, n'ont pu être détruites par les Allemands en 1944
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